Normalien mort pour la France

Maurice François Albert FRERE

FRERE Maurice François Albert

Né le 09/11/1887 à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres)
Promotion 1910 (Sciences)
Sergent
Mort le 01/09/1918
Mémoire des hommes
Fiche matricule (Archives départementales de Maine et Loire, Série )
Livre d'Or
Lieu de décès

 

- Normalien en sciences de 1910 à 1912

- Mort à 31 ans le 1er septembre 1918, à Chavigny

 

Maurice Frère naît en Poitou-Charentes, à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres) le 09 novembre 1887.  Il est le fils de Auguste Frère, alors âgé de 32 ans et facteur enregistrant aux chemins de fer d’État, et de Marie Brault, jeune femme sans profession de 26 ans.

Enregistré dans la classe de 1907 (à 20 ans, comme la majorité de jeunes gens de sa génération), il est déclaré bon pour le service en 1908, puis dispensé. Mais Maurice Frère renonce à son sursis le 20 juillet et il débute son service militaire le 06 octobre de la même année, dans le 114e Régiment d’Infanterie, en tant que soldat de 2e classe. À la fin de son service, le jeune normalien obtient un certificat de bonne conduite, le 25 septembre 1910.

 

Durant les quatre années qui le séparent de la guerre, Maurice Frère change deux fois d’affectation. Il passe en effet dans la subdivision de Saintes (6e Régiment d’Infanterie) le 06 janvier 1913, puis dans la subdivision de Parthenay (325e Régiment d’Infanterie) dix mois plus tard, le 08 octobre de la même année. C’est pourquoi il entre en guerre dans ce-dernier régiment, le 04 août 1914.

 

Son parcours dans la hiérarchie militaire est plutôt original. En effet, Maurice Frère est rapidement promu caporal, le 10 décembre 1914 mais, à sa propre demande, il est remis soldat de 2e classe un an plus tard, le 1er novembre 1915. En revanche, ce n’est que le 03 mai 1916 qu’il atteint à nouveau le grade de caporal, pour devenir ensuite sergent le 04 mars 1918.C’est cette année-là que Maurice Frère a trouvé la mort. Il est tué à l’ennemi le 1er septembre à Chavigny, dans l’Aisne.

 

(Léo-Paul BLAISE)